samedi 24 juillet 2010

lundi 7 juin 2010

Alice

"I beati anni del castigo", Fleur Jaeggy



Coraggio o bizzarria, questo romanzo è ambientato, per la più parte, in un istituto femminile.

Eh no, la storia non è affatto lineare: nel racconto entra prepotentemente Fréderique, compagna maggiore d’età e d’esperienze, che ruba la scena alla narratrice, così che quella ch’era sembrata un’autobiografia diventa biografia en abîme dell’amica.

Fréderique ha lineamenti netti, imperiosi, assomma in sé i talenti della razza, fin de race, eppure «Immobile, sembra velata.» Impossibile non amarla.

Il collegio, coda o appendice cieca del mondo, ammette due variabili estreme, marcire o rigenerarsi. Fra le lezioni la promiscuità il sonno e le passeggiate, «un’arcadia della malattia», l’universo di Fréderique si rivela per accenni ominosi, mentre la narratrice è generosa di se stessa, un libro aperto (ne diffideremo mai abbastanza? Di quali eccessi sarà capace la nostra mediocre protagonista?).

Sarà capace d’amore, esclusivo, mai dichiarato, mai inteso come carnale, un amore ascetico per eccesso di perfezione, o se vogliamo un amore verso quella perfezione che Fréderique incarna E non si tratta di passione omofila, perché l’identità personale di amante e amata viene oltrepassata e rinnegata.

Protagonista e deuteragonista – l’innominata narratrice è un Watson più sottile del suo Holmes – si avvicendano, si avvitano in una doppia elica: la protagonista giunge a cercare d’imitare l’inimitabile Fréderique, fino ad identificarsi con lei nel più intimo dei gesti pubblici, la grafia. Ma entrambi si affacciano e si ritraggono sull’orlo invitante dell’abisso, in una danza goffa e struggente. L’amore è schiavitù, e se l’istinto a sfuggirlo prevale, si sarà comunque assolti.

Un fuoco di questa storia ellittica è la beatitudine, quella che consiste tutta nel guardare e guardarsi. L’altro è l’attenzione al tempo che scorre, così minuziosa da arrestarlo e cristallizzarlo. Vorremmo chiamarlo un romanzo di formazione, se una formazione avvenisse: invece ogni attesa è denegata e derisa. La protagonista impara che la via dell’indugio e della diversione è la sola che conduca a una qualche meta.

Dopo gli addii a fine anno, che ne sarà delle due amiche? Da adulta, la protagonista ritroverà una Fréderique in un diruto casamento di Parigi, la folle e abbrutita, che parla coi morti e gioca col fuoco. Dai racconti impassibili della madre di Fréderique apprenderà che i giochi col fuoco si sono spinti fino alla mania incendiaria e omicida. E i conti torneranno, chiudendo il cerchio. La follia che negli occhi adolescenti di Fréderique danzava come uno sfarfallio di neve è esplosa nel mondo esterno con tutta la sua virulenza. Questa è la forma finale della sua paradossale perfezione.

«Ve l’avevo detto», sembra insinuare l’autrice, e sorge la tentazione di ripercorrere il romanzo per cercare altri segni premonitori.

Forse la premonizione della follia è il vertice di quei saperi femminili che emergono lungo l’arco della vicenda, facendosi largo a fatica tra la benedetta ignoranza adolescenziale, quella che pilota verso le prove e le scoperte.

Fra la storia e il suo esito, lo stile apparentemente algido di Fleur Jaegy, il linguaggio terso, l’arte di scrivere cose terribili senza batter ciglio, senza mostrare emozione (che è cosa ben diversa dal non provare emozione).

Tutto è ormai trascorso irrimediabilmente, anche se la riverberazione dolorosa dell’imperfetto si propaga verso il passato remoto e verso il presente. Voci controllate e non sovrapponibili ridicono le stesse ottuse verità: quella stridente della direttrice, quella carsica dell’io narrante, quella priva d’armoniche di Fréderique.

E, in questo romanzo che gira su se stesso come un sasso rivoltato dalla marea, forse il vero epilogo è l’incipit, l’ovattata rivendicazione d’un desiderio, quello d’esser trovati morti, come Robert Walser, nella neve.

"Les amies d'Héloïse" d'Hélène de Monferrand

Parler de l'amour des femmes pour d'autres femmes comme d'une évidence est chose très rare. Mais parler des joies et des dangers de cet amour, montrer qu'il ne diffère en rien des autres amours, peu d'écrivains l'ont fait avec autant de liberté et de simplicité : jeu du hasard et de la séduction, puissance du désir, passion qui flambe et bouleverse d'autres existences, amour profond qui se développe parfois de façon imprévisible.

Des « liaisons dangereuses » de cette fin de vingtième siècle, c'est ce qu'a voulu écrire Hélène De Monferrand. Mais un peu plus encore, car elle nous parle aussi de la complicité, du rire, de l'amitié, de la solidarité qui se tissent entre ces adolescentes, ces jeunes femmes, ces mères et ces épouses, à travers leur apprentissage de la vie, personnelle et professionnelle. Des couples se font et se défont, des enfants naissent, désirés ou par hasard, mais elles demeurent soudées entre elles, en même temps que les trajectoires s'écartent, pendant dix-sept ans.

Pendant ces années, le monde change. La guerre a marqué ces vies. Les plus âgées ont vécu la Seconde Guerre Mondiale. La guerre d'Algérie, encore récente, a laissé ses traces, et après Mai 68 les changements de mode de vie, jusqu'ici imperceptibles, deviennent plus visibles.
Les personnages secondaires qui gravitent autour du groupe des Amies d'Héloïse ne sont pas là seulement pour les éclairer : ils ont une existence propre et nous touchent à leur tour, lentement, mais parfois à travers des coups de théâtre, au fil des lettres qui s'échangent, des journaux intimes qui s'écrivent ; ils prennent du corps, nous plaisent, nous déçoivent, nous tiennent en haleine.

samedi 15 mai 2010

"instrucciones para olvidar" - Inés Marful

Verano de 2002. Una joven profesora de filosofía convive con una enigmática pintora en una vieja mansión frente al mar, en la Costa de la Muerte. Un día, su amante desaparece sin dejar rastro. Se inicia así un peculiar proceso de duelo en el que, día tras día, la protagonista va recorriendo, a través de una prosa de una plasticidad deslumbrante, la geografía de la nostalgia. La presencia de la cartera del pueblo, que se adentra en su intimidad con el propósito de ayudarla a superar la pérdida, señala la apertura de la protagonista hacia el espacio de una experiencia amorosa nueva que revisa, en su peculiar travesía, nuestros adocenados conceptos acerca de la pasión y la fidelidad a la memoria.

mercredi 12 mai 2010

mardi 4 mai 2010

Aline - Honoré de Balzac

Aline sommeillait. Un matin, Léona,
Voyant la blonde vierge en fleur et demi-nue,
Dans ses veines sentit sa force inconnue
Courir, comme la foudre éclatant sous la nue.
Sa folle passion soudain se déchaîna ;
Elle trembla, rougit, pâlit. ivre et farouche,
Elle enlaça sa proie, et lui ferma la bouche
D'un baiser. Lors l'enfant se dressa sur sa couche !
" Aline, mon cher cœur et mon rêve adoré,
Va ! ne crains rien, c'est moi, ta Léona ! Je t'aime
Et brûle d'infuser mon amour en toi-même !
Mes lèvres vont cueillir ton fruit tant désiré ! "
La victime, n'osant fuir l'œil noir qui la couve,
Se taisait sous les dents puissantes de la louve.

Si tu viens - Lucie Delarue

Si tu viens, je prendrai tes lèvres dès la porte,
Nous irons sans parler dans l'ombre et les coussins,
Je t'y ferai tomber, longue comme une morte,
Et, passionnément, je chercherai tes seins.

A travers ton bouquet de corsage, ma bouche
Prendra leur pointe nue et rose entre deux fleurs,
Et t'écoutant gémir du baiser qui les touche,
Je te désirerai, jusqu'aux pleurs, jusqu'aux pleurs !

- Or, les lèvres au sein, je veux que ma main droite
Fasse vibrer ton corps - instrument sans défaut -
Que tout l'art de l'Amour inspiré de Sapho
Exalte cette chair sensible intime et moite.

Mais quand le difficile et terrible plaisir
Te cambrera, livrée, éperdument ouverte,
Puissé-je retenir l'élan fou du désir
Qui crispera mes doigts contre ton col inerte !

ma volupté

Erótica - Cristina Peri Rossi

Tu placer es lento y duro
viene de lejos
retumba en las entrañas
como las sordas
sacudidas de un volcán
dormido hace siglos bajo la tierra
y sonámbulo todavía

Como las lentas evoluciones de una esfera
en perpetuo e imperceptible movimiento
Ruge al despertar
despide espuma
arranca a los animales de sus cuevas
arrastra un lodo antiguo
y sacude las raíces

Tu placer
lentamente asciende
envuelto en el vaho del magma primigenio
y hay plumas de pájaros rotos en tu pelo
y muge la garganta de un terrón
extraído del fondo
como una piedra.

Tu placer, animal escaso.

vendredi 30 avril 2010

À la Femme aimée - Renée Vivien

Lorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume,
Le ciel mêlait aux ors le cristal et l’airain.
Ton corps se devinait, ondoiement incertain,
Plus souple que la vague et plus frais que l’écume.
Le soir d’été semblait un rêve oriental
De rose et de santal.

Je tremblais. De longs lys religieux et blêmes
Se mouraient dans tes mains, comme des cierges froids.
Leurs parfums expirants s’échappaient de tes doigts
En le souffle pâmé des angoisses suprêmes.
De tes clairs vêtements s’exhalaient tour à tour
L’agonie et l’amour.

Je sentis frissonner sur mes lèvres muettes
La douceur et l’effroi de ton premier baiser.
Sous tes pas, j’entendis les lyres se briser
En criant vers le ciel l’ennui fier des poètes
Parmi des flots de sons languissamment décrus,
Blonde, tu m’apparus.

Et l’esprit assoiffé d’éternel, d’impossible,
D’infini, je voulus moduler largement
Un hymne de magie et d’émerveillement.
Mais la strophe monta bégayante et pénible,
Reflet naïf, écho puéril, vol heurté,
Vers ta Divinité.

(Premier poème d’Études et préludes, 1901)

jeudi 29 avril 2010

the blood of fish by Gustav Klimt

"A Light in the Moon" by Gertrude Stein

LIGHT in the moon the only light is on Sunday. What was the sensible decision. The sensible decision was that notwithstanding many declarations and more music, not even withstanding the choice and a torch and a collection, notwithstanding the celebrating hat and a vacation and even more noise than cutting, notwithstanding Europe and Asia and being overbearing, not even notwithstanding an elephant and a strict occasion, not even withstanding more cultivation and some seasoning, not even with drowning and with the ocean being encircling, not even with more likeness and any cloud, not even with terrific sacrifice of pedestrianism and a special resolution, not even more likely to be pleasing. The care with which the rain is wrong and the green is wrong and the white is wrong, the care with which there is a chair and plenty of breathing.The care with which there is incredible justice and likeness, all this makes a magnificent asparagus, and also a fountain.

"Rose is a rose is a rose is a rose" by Gertrude Stein

Rose is a rose is a rose is a rose
Loveliness extreme.
Extra gaiters,
Loveliness extreme.
Sweetest ice-cream.
Pages ages page ages page ages.

mardi 6 avril 2010

Femmes damnées Charles Baudelaire

Femmes damnées
Charles Baudelaire (1821-1867)

Comme un bétail pensif sur le sable couchées,
Elles tournent leurs yeux vers l'horizon des mers,
Et leurs pieds se cherchent et leurs mains rapprochées
Ont de douces langueurs et des frissons amers.

Les unes, coeurs épris des longues confidences,
Dans le fond des bosquets où jasent les ruisseaux,
Vont épelant l'amour des craintives enfances
Et creusent le bois vert des jeunes arbrisseaux;

D'autres, comme des soeurs, marchent lentes et graves
A travers les rochers pleins d'apparitions,
Où saint Antoine a vu surgir comme des laves
Les seins nus et pourprés de ses tentations;

II en est, aux lueurs des résines croulantes,
Qui dans le creux muet des vieux antres païens
T'appellent au secours de leurs fièvres hurlantes,
O Bacchus, endormeur des remords anciens!

Et d'autres, dont la gorge aime les scapulaires,
Qui, recélant un fouet sous leurs longs vêtements,
Mêlent, dans le bois sombre et les nuits solitaires,
L'écume du plaisir aux larmes des tourments.

O vierges, ô démons, ô monstres, ô martyres,
De la réalité grands esprits contempteurs,
Chercheuses d'infini dévotes et satyres,
Tantôt pleines de cris, tantôt pleines de pleurs,

Vous que dans votre enfer mon âme a poursuivies,
Pauvres soeurs, je vous aime autant que je vous plains,
Pour vos mornes douleurs, vos soifs inassouvies,
Et les urnes d'amour dont vos grands coeurs sont pleins

Sapho à Orsay

lundi 5 avril 2010

Me caí del mundo y no sé cómo se entra.... Eduardo Galeano

Me caí del mundo y no sé cómo se entra....
Eduardo Galeano, periodista y escritor Uruguayo
(Para mayores de 30)

Lo que me pasa es que no consigo andar por el mundo tirando cosas y cambiándolas por el modelo siguiente sólo porque a alguien se le ocurre agregarle una función o achicarlo un poco..
No hace tanto, con mi mujer, lavábamos los pañales de los críos, los colgábamos en la cuerda junto a otra ropita, los planchábamos, los doblábamos y los preparábamos para que los volvieran a ensuciar..
Y ellos, nuestros nenes, apenas crecieron y tuvieron sus propios hijos se encargaron de tirar todo por la borda, incluyendo los pañales.
¡Se entregaron inescrupulosamente a los desechables! Si, ya lo sé. A nuestra generación siempre le costó botar. ¡Ni los desechos nos resultaron muy desechables! Y así anduvimos por las calles guardando los mocos en el pañuelo de tela del bolsillo.
¡¡¡Nooo!!! Yo no digo que eso era mejor. Lo que digo es que en algún momento me distraje, me caí del mundo y ahora no sé por dónde se entra. Lo más probable es que lo de ahora esté bien, eso no lo discuto. Lo que pasa es que no consigo cambiar el equipo de música una vez por año, el celular cada tres meses o el monitor de la computadora todas las navidades.
¡Guardo los vasos desechables!
¡Lavo los guantes de látex que eran para usar una sola vez!
¡Los cubiertos de plástico conviven con los de acero inoxidable en el cajón de los cubiertos!
Es que vengo de un tiempo en el que las cosas se compraban para toda la vida!
¡Es más!
¡Se compraban para la vida de los que venían después!
La gente heredaba relojes de pared, juegos de copas, vajillas y hasta palanganas de loza.
Y resulta que en nuestro no tan largo matrimonio, hemos tenido más cocinas que las que había en todo el barrio en mi infancia y hemos cambiado de refrigerador tres veces.
¡¡Nos están fastidiando! ! ¡¡Yo los descubrí!! ¡¡Lo hacen adrede!! Todo se rompe, se gasta, se oxida, se quiebra o se consume al poco tiempo para que tengamos que cambiarlo. Nada se repara. Lo obsoleto es de fábrica.
¿Dónde están los zapateros arreglando las media-suelas de los tenis Nike?
¿Alguien ha visto a algún colchonero escardando colchones casa por casa?
¿Quién arregla los cuchillos eléctricos? ¿El afilador o el electricista?
¿Habrá teflón para los hojalateros o asientos de aviones para los talabarteros?
Todo se tira, todo se desecha y, mientras tanto, producimos más y más y más basura.
El otro día leí que se produjo más basura en los últimos 40 años que en toda la historia de la humanidad.
El que tenga menos de 30 años no va a creer esto: ¡¡Cuando yo era niño por mi casa no pasaba el que recogía la basura!!
¡¡Lo juro!! ¡Y tengo menos de... años!
Todos los desechos eran orgánicos e iban a parar al gallinero, a los patos o a los conejos (y no estoy hablando del siglo XVII)
No existía el plástico ni el nylon. La goma sólo la veíamos en las ruedas de los autos y las que no estaban rodando las quemábamos en la Fiesta de San Juan.
Los pocos desechos que no se comían los animales, servían de abono o se quemaban. De 'por ahí' vengo yo. Y no es que haya sido mejor.. Es que no es fácil para un pobre tipo al que lo educaron con el 'guarde y guarde que alguna vez puede servir para algo', pasarse al 'compre y bote que ya se viene el modelo nuevo'.Hay que cambiar el auto cada 3 años como máximo, porque si no, eres un arruinado. Así el coche que tenés esté en buen estado . Y hay que vivir endeudado eternamente para pagar el nuevo!!!! Pero por Dios.
Mi cabeza no resiste tanto.
Ahora mis parientes y los hijos de mis amigos no sólo cambian de celular una vez por semana, sino que, además, cambian el número, la dirección electrónica y hasta la dirección real..
Y a mí me prepararon para vivir con el mismo número, la misma mujer, la misma casa y el mismo nombre (y vaya si era un nombre como para cambiarlo) Me educaron para guardar todo. ¡¡¡Toooodo!!! Lo que servía y lo que no. Porque algún día las cosas podían volver a servir. Le dábamos crédito a todo.
Si, ya lo sé, tuvimos un gran problema: nunca nos explicaron qué cosas nos podían servir y qué cosas no.. Y en el afán de guardar (porque éramos de hacer caso) guardamos hasta el ombligo de nuestro primer hijo, el diente del segundo, las carpetas del jardín de infantes y no sé cómo no guardamos la primera caquita. ¿Cómo quieren que entienda a esa gente que se desprende de su celular a los pocos meses de comprarlo?
¿Será que cuando las cosas se consiguen fácilmente, no se valoran y se vuelven desechables con la misma facilidad con la que se consiguieron?
En casa teníamos un mueble con cuatro cajones. El primer cajón era para los manteles y los repasadores, el segundo para los cubiertos y el tercero y el cuarto para todo lo que no fuera mantel ni cubierto. Y guardábamos.. . ¡¡Cómo guardábamos!! ¡¡Tooooodo lo guardábamos!! ¡¡Guardábamos las tapas de los refrescos!! ¡¿Cómo para qué?! Hacíamos limpia-calzados para poner delante de la puerta para quitarnos el barro. Dobladas y enganchadas a una piola se convertían en cortinas para los bares. Al terminar las clases le sacábamos el corcho, las martillábamos y las clavábamos en una tablita para hacer los instrumentos para la fiesta de fin de año de la escuela. ¡Tooodo guardábamos!
Cuando el mundo se exprimía el cerebro para inventar encendedores que se tiraban al terminar su ciclo, inventábamos la recarga de los encendedores descartables. Y las Gillette -hasta partidas a la mitad- se convertían en sacapuntas por todo el ciclo escolar. Y nuestros cajones guardaban las llavecitas de las latas de sardinas o del corned-beef, por las dudas que alguna lata viniera sin su llave. ¡Y las pilas! Las pilas de las primeras Spica pasaban del congelador al techo de la casa. Porque no sabíamos bien si había que darles calor o frío para que vivieran un poco más. No nos resignábamos a que se terminara su vida útil, no podíamos creer que algo viviera menos que un jazmín.
Las cosas no eran desechables. Eran guardables. ¡¡¡Los diarios!!! Servían para todo: para hacer plantillas para las botas de goma, para pone r en el piso los días de lluvia y por sobre todas las cosas para envolver. ¡¡¡Las veces que nos enterábamos de algún resultado leyendo el diario pegado al trozo de carne!!!
Y guardábamos el papel plateado de los chocolates y de los cigarros para hacer guías de pinitos de navidad y las páginas del almanaque para hacer cuadros y los goteros de las medicinas por si algún medicamento no traía el cuentagotas y los fósforos usados porque podíamos prender una hornalla de la Volcán desde la otra que estaba prendida y las cajas de zapatos que se convirtieron en los primeros álbumes de fotos y los mazos de naipes se reutilizaban aunque faltara alguna, con la inscripción a mano en una sota de espada que decía 'éste es un 4 de bastos'.
Los cajones guardaban pedazos izquierdos de pinzas de ropa y el ganchito de metal. Al tiempo albergaban sólo pedazos derechos que esperaban a su otra mitad para convertirse otra vez en una pinza completa.
Yo sé lo que nos pasaba: nos costaba mucho declarar la muerte de nuestros objetos. Así como hoy las nuevas generaciones deciden 'matarlos' apenas aparentan dejar de servir, aquellos tiempos eran de no declarar muerto a nada: ¡¡¡ni a Walt Disney!!!
Y cuando nos vendieron helados en copitas cuya tapa se convertía en base y nos dijeron: 'Cómase el helado y después tire la copita', nosotros dijimos que sí, pero, ¡¡¡minga que la íbamos a tirar!!! Las pusimos a vivir en el estante de los vasos y de las copas. Las latas de arvejas y de duraznos se volvieron macetas y hasta teléfonos. Las primeras botellas de plástico se transformaron en adornos de dudosa belleza. Las hueveras se convirtieron en depósitos de acuarelas, las tapas de botellones en ceniceros, las primeras latas de cerveza en portalápices y los corchos esperaron encontrarse con una botella.
Y me muerdo para no hacer un paralelo entre los valores que se desechan y los que preservábamos. ¡¡¡Ah!!! ¡¡¡No lo voy a hacer!!! Me muero por decir que hoy no sólo los electrodomésticos son desechables; que también el matrimonio y hasta la amistad son descartables.
Pero no cometeré la imprudencia de comparar objetos con personas. Me muerdo para no hablar de la identidad que se va perdiendo, de la memoria colectiva que se va tirando, del pasado efímero. No lo voy a hacer. No voy a mezclar los temas, no voy a decir que a lo perenne lo han vuelto caduco y a lo caduco lo hicieron perenne. No voy a decir que a los ancianos se les declara la muerte apenas empiezan a fallar en sus funciones, que los cónyuges se cambian por modelos más nuevos, que a las personas que les falta alguna función se les discrimina o que valoran más a los lindos, con brillo,pegatina en el cabello y glamour.
Esto sólo es una crónica que habla de pañales y de celulares. De lo contrario, si mezcláramos las cosas, tendría que plantearme seriamente entregar a la 'bruja' como parte de pago de una señora con menos kilómetros y alguna función nueva. Pero yo soy lento para transitar este mundo de la reposición y corro el riesgo de que la 'bruja' me gane de mano y sea yo el entregado..


Histoires qui fondent sous la langue


Huit auteures relèvent le défi et nous offrent chacune une nouvelle érotique. Une vision à angles multiples de ce qu’est l’amour entre deux femmes. Huit nouvelles troublantes, drôles, fantasmatiques, inattendues, sensuelles, pudiques ou osées…

Geneviève Martorella déclenche une alerte au feu qui fera basculer une jeune prof hétéro dans les bras d’une élève très entreprenante. Pour Brigitte Ourlin, les lesbiennes en maisons de retraite ont des souvenirs pour le moins osés. Chez Léa Duffy, l’amie de la famille fait découvrir les délices sapphiques à la petite bonne délurée. Hélène de Monferrand esquive « la » scène d’un tour de passe-passe. Le démon du Midi porte à ébullition les libidos des héroïnes d’Anne Auboneuil. Élula Perrin, louve affamée, part en chasse, mais… Avec Céline Germann, abuser de mystérieuses petites gélules vous conduira directement à des hallucinations où les fantasmes deviennent réalité. Tandis que la très sensuelle Nathalie Epron compose une ode à l’amour haletante.

Titiritesa


dimanche 4 avril 2010

La passió segons Renée Vivien Maria-Mercè Marçal




|biografia

Maria-Mercè Marçal va néixer a Barcelona el 1952 però passà la infantesa a Ivars d'Urgell. Estudià Filosofia i lletres i durant els anys setanta va participar en la creació dels Llibres del Mall. El 1976 guanya el premi Carles Riba de poesia amb Cau de llunes. En aquestes dates comença també la seva implicació política com a membre del PSAN i en les lluites feministes. La seva obra poètica es recull al volum Llengua abolida. La passió segons Renée Vivien (1994) va rebre -entre un total de cinc distincions- el Premi Carlemany de novel·la. L'escriptora morí a Barcelona el 1998.




|sinopsi

Maria-Mercè Marçal explica a La passió segons Renée Vivien com va viure i com va veure el món la poeta d'origen anglès però que s'expressà en llengua francesa Pauline M. Tarn, que adoptaria el pseudònim de Renée Vivien. Un seguit de personatges ben diferents donen el seu retrat particular de la poeta protagonista. Així, òptiques tan diverses com són les d'una princesa turca, una cambrera o un burgès entre altres nodreixen el relat que s'articula al voltant de dos personatges -una guionista dels anys vuitanta del segle XX i un erudit francès dels feliços vint- que intenten esbrinar qui fou la poeta que els ha captivat.




|ressenya

"Si algú parla de mi, sens dubte mentirà" diu Renée Vivien en la novel·la. Parlar d'algú vol dir explicar qui és o com és. Definir-ne la identitat. I tal vegada el que tem Renée és que intentin definir allò que ni tan sols ella mateixa ha aconseguit escatir. Per què? Potser perquè la seva lucidesa i excepcionalitat provocaren en ella una mena de símptoma socràtic: el filòsof del "només sé que no sé res" arriba a un punt en què veu que el seu vast coneixement li mostra de retruc les seves limitacions. La poeta d'origen anglès pren consciència de la mutabilitat o la inconsistència de la tan celebrada identitat o personalitat; el joc de miralls, les màscares. La identitat en les persones és el fet d'ésser, precisament, allò que se cerca o se suposa. I la identitat (?) o els mecanismes de construcció d'aquesta és el que hi ha en el moll dels mots de La passió segons Renée Vivien.
En aquesta recerca dels trets definitoris de Vivien com a símbol de la feminitat més essencial tal com l'entén Marçal, cal parlar de Safo. Safo és la primera baula d'una cadena que ha estat interrompuda històricament fins la poeta protagonista del relat. I què representa aquesta baula inicial? Tal volta el primer testimoni de la genealogia de la Feminitat. Una genealogia sempre amb la "mirada bòrnia" (Maria-Mercè Marçal, Helena, Maria Aurèlia, Montserrat... dins Sota el signe del drac) en mots de Montserrat Roig. Amb un ull que mira cap a dins i un que mira al món. Una mirada o una posició sempre arraconades o mig sepultades. L'exili. L'exili és el silenci i la revolta contra el silenci és el crit de la poesia. És per això que en la tela que es va ordint a través de la novel·la es constata, per part de Renée, la importància que té Safo i, implícitament, per part de Marçal, la rellevància de Safo i la poeta protagonista. I en aquest pla l'element que trobem en comú en la tríada Safo-Vivien-Marçal és el cant de l'amor de la dona cap a la dona.
"L'amor es proposa, com l'art, crear bellesa, una il·lusió de bellesa absoluta, per als ulls de la persona estimada. Com Beatriu per Dante. La sinceritat fa entrar en aquest espai d'irreal meravella la lletgesa i la banalitat del real." Això ho diu Pauline (Renée) i aquí s'insinua tot. Tot vol dir com Pauline veu el món i, en conseqüència, la relació forçosa i mai de grat que hi estableix. I això és la passió. L'amor i el sofriment. L'amor, sempre impossible, il·lusori -perquè si no coneixeríem el paradís perdut-, i el sofriment, la realitat colpidora que viola la meravella i la bellesa per la seva lletjor i la seva banalitat. Continuant amb la importància del fragment citat més amunt, la comparació amb Dante no és arbitrària. De fet, al llarg de la novel·la veiem com les referències al poeta i la seva musa són molt presents. Marçal pren la parella del Renaixement com a paradigma de la relació entre amor i bellesa i amb això explica el sentit que té l'amor entre dones. Segons Pauline hagués estat impossible que la relació de Dante i Beatriu fos a la inversa perquè la bellesa, diu, és femenina.
La passió segons Renée Vivien sedueix i fascina. Marçal escriu en la novel·la que els secrets en revelar-se perden tot el seu poder de seducció o ens lleguen la sensació d'un secret encara més gran. Marçal ens infligeix totes dues coses: desvetlla amb cada mot -i amb una poètica sensacional- un bocí d'un secret fantàstic i ens deixa la vaga sensació d'estar intuint un secret encara més gran.

El almanaque de mujeres, Djuna Barnes

«Esta es la Historia de la Moza más hermosa y delicada que jamás humedeció una Cama. Se llamaba Evangeline Musset y había sido condecorada con una Enorme Cruz Roja por la Dedicación, el Alivio y la Distracción que proporcionaba a las Muchachas en sus Partes Posteriores, en las Anteriores y en cualquiera de esas Partes que tan Cruelmente las hace sufrir.»

Escrito a modo de calendario medieval, “El almanaque de las mujeres” es una astuta parodia en torno al alocado círculo sáfico de Natalie Barney y su Académie des Femmes. Agudo, mordaz, ingenioso y trasgresor, es también un texto moderno y precursor en su visión del lesbianismo y las cuestiones que envuelven las relaciones entre mujeres. La endogamia afectiva, el travestismo, la maternidad, el matrimonio o las diferencias entre sexo y género están ya planteadas en “El Almanaque” con una carga de ironía y acidez poco frecuentes en el tratamiento del tema. Y es además un soplo de aire fresco, un referente imprescindible para conocer el mundo de las mujeres lesbianas en toda su amplitud y diversidad.

Publicado por primera vez en 1928, esta nueva versión incluye las ilustraciones originales de la autora, algunas claves para entender el texto y reconocer a los personajes, y la última entrevista que concedió Djuna Barnes.


«”Ladies Almanack” crea una mitología cultural lésbico-feminista, e incluso una crítica radical del patriarcado, al poner en evidencia la naturaleza política de lo personal-sexual. […] Constituye una burla de las instituciones y valores patriarcales y una visión de las mujeres que hallan con otras mujeres los goces y el placer.»
Susan Snaider Lanser

Djuna Barnes




Conocida sobre todo por su obra “El bosque de la noche”, una de las mejores novelas modernistas, cultivó prácticamente todos los géneros, desde el periodismo, la novela breve, la poesía y el teatro hasta el pastiche, ilustrando a veces sus obras con sus propios dibujos. Nacida en el seno de una familia de artistas, la creatividad en todas sus vertientes estuvo presente en su vida desde los primeros años, así como el afán por la experimentación. Transgresora y rebelde, siempre crítica con la moral burguesa, pasó una larga temporada en París, donde entró en contacto con el ambiente bohemio de principio de siglo, y conoció a Ezra Pound, James Joyce, Gertrude Stein, Charles Chaplin, Peggy Guggenheim, Ernest Hemingway y un largo etcétera, dejándonos testimonio de sus encuentros con estos personajes en el volumen Perfiles (Anagrama, 1987). Entre sus obras destacan, además de “El almanaque de las mujeres” y de “El bosque de la noche”, las recopilaciones de cuentos tituladas Humo (Anagrama, 1989) y “El vertedero” (Seix-Barral, 1988).

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